Nos ingénieures ont du talent

Alice, ingénieure Polytech, recrutée pendant le confinement

Alice Rey, jeune diplomée de Polytech Annecy-Chambéry fin 2019, a signé son contrat chez Schneider Electric en tant que  "Electromechanical Design Engineer", au démarrage du confinement. Sa mission ? L'amélioration de la conception de disjoncteurs. Elle nous raconte son job, son intégration dans l'entreprise en télétravail, et son parcours de formation marqué par la mécatronique et l'international.

  • Qu'est-ce qui vous passionne dans votre métier ?

« Le fait de travailler en permanence avec des professionnels en France et surtout à l'international (Chine, Inde, Bulgarie, Italie et Japon), la cohésion dans l'équipe, la forte identité de l'entreprise, et le fait d'avoir déjà des projets pour lesquels je suis responsable.

  • Comment avez-vous trouvé votre poste ?

J'ai fait une candidature par hasard sur le site de Schneider Electric pour un poste dans la région parisienne, mais ils recherchaient une personne avec 10 ans d'expérience. Bien évidemment, mon parcours ne correspondait pas, mais mon profil a attiré l'attention du service  RH. Ils ont ainsi transmis mon CV dans le service de recrutement sur le site de Grenoble.

  • Pourquoi votre candidature a-t-elle été retenue ?

J'ai fait un stage de 6 mois en Suède dans le domaine spatial, qui m'a permis d'être à l'aise dans la pratique de l'anglais professionnel. De plus, j'ai suivi le parcours mécatronique dans ma formation ingénieur  Mécanique et Matériaux. Les entreprises sont intéressées par ce type de spécialité et par la polyvalence. Enfin, mes loisirs comme le sport ou les associations, m'ont permis d'échanger avec les recruteurs lors de l'entretien, et de donner un aperçu de ma personnalité.

  • Comment s'est passée votre intégration ?

Schneider ElectricÇa a été particulier car j'ai commencé le 1er avril 2020, pile pendant le confinement. J'ai donc découvert mes missions et les outils en télétravail. Et j'ai "rencontré" mes collègues par le biais de Skype. Mais j'ai été très bien entourée et l'entreprise a tout mis en oeuvre pour que je puisse m'intégrer en attendant que les choses reviennent à la normale. Des routines ont été installées avec mon manager et mes collègues en organisant par exemple des réunions en visio. Ils étaient disponibles pour répondre à mes questions et je n'ai donc pas hésité à les solliciter quand c'était possible. Au bout de quelques semaines, j'avais assez de clés pour commencer à travailler seule sur des projets. De manière générale, j'avais conscience d'avoir eu la chance de décrocher ce CDI au bon moment, et ça m'a permis de prendre du recul sur la situation. Depuis j'ai commencé à travailler en présentiel une fois par semaine, et j'ai pu aller sur le site de l'entreprise tout en respectant des protocoles d'hygiène stricts. J'ai donc aussi enfin rencontré la plupart de mes collègues.

  • Un message à transmettre aux futurs diplômés ?

Partez à l'étranger si possible, et dans un pays non francophone car une fois la pratique de l'anglais professionnel acquise, cela ouvre vraiment des portes sur le chemin professionnel. Et cela montre aussi que vous n'avez pas peur de vous confronter à la difficulté.
Cultivez votre esprit d'équipe et votre sens des relations humaines car les compétences techniques ne font pas tout dans une entreprise.
Osez et soyez reconnaissants envers les personnes qui vous ont tendu la main pour vous aider dans votre parcours.

  • Un mot pour conclure ?

L'école Polytech nous donne toutes les clés pour permettre de s'intégrer dans le monde professionnel : une formation complète, de la praticité, des stages en entreprise, une mobilité à l'international obligatoire, un encadrement, un réseau étudiant et professionnel important, etc. Ça vaut vraiment le coup de travailler toutes ces années et de ne pas lâcher. Soyez toujours déterminés. Pour ma part, je suis fière de faire partie de la  grande famille Polytech ! » Alice Rey, ingénieure Polytech.

Crédit photo : Schneider Electric

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